HL Belgique, organisation qui représente les prestataires de mariage, fait part mercredi soir de son incompréhension quant aux décisions du Conseil national de sécurité, pointant le manque de clarté et de perspectives. "Cela nous fait l'effet d'une gifle", indique la porte-parole Cynthia De Clercq.
"Les règles sont particulièrement floues pour le secteur des mariages. Notre téléphone n'arrête pas de sonner, comme chez nos collègues. Les couples ne comprennent pas les règles et se demandent si leur mariage peut avoir lieu", déplore la porte-parole.
HL Belgique souhaiterait des précisions notamment quant aux fait de considérer ou non une cérémonie symbolique comme une cérémonie religieuse ou philosophique. L'organisation regrette aussi l'absence de perspectives par rapport à un futur assouplissement pour les fêtes, alors que les événements culturels peuvent, eux, déjà reprendre avec 200 personnes. La porte-parole cite encore l'exemple des Pays-Bas, ou les mariages peuvent rassembler jusqu'à 100 personnes.
En outre, HL Belgique juge "inacceptable" que les acteurs du secteur n'aient pas vraiment été "obligés" de cesser une activité et ne peuvent donc pas prétendre à une "prime de nuisance".
"Depuis avril, la fédération sectorielle a demandé à plusieurs reprises de pouvoir s'asseoir autour de la table des discussions pour trouver des solutions pour les entreprises concernées. Nous avons proposé nos solutions au GEES mais il est clair qu'aucun effort ne sera consenti pour les mettre en œuvre", ajoute Cynthia De Clercq.
"Alors qu'un restaurant pourra recevoir des clients sans limite, avec maximum 10 personnes, une salle de fêtes qui dispose d'assez d'espace ne peut, elle, pas ouvrir avant le 1er juillet", poursuit la porte-parole.
Les salles de réception et banquets pourront effectivement ouvrir à nouveau leurs portes le 1er juillet mais pour 50 personnes maximum. "C'est une gifle en plein visage" des prestataires, soutient HL Belgique.
Selon l'organisation, environ 20% des mariages sont maintenus actuellement mais ce nombre pourrait retomber à zéro. "Nous sommes déçus et en colère contre la façon dont le gouvernement travaille lors de cette crise. Nous sommes déjà sans perspectives depuis trois mois et nous ne pouvons toujours pas reprendre."